Parcours scolaire

Avant de m’exprimer en détail sur mon parcours d’étudiante, voici un aperçu visuel de ce dernier en guise de résumé.

Dès 2013    Haute école de gestion de Genève, filière information documentaire

2008-2009  CAS de praticienne-formatrice pour adultes CAS_PF

2003-2013  Formations continues au Centre d’études et de formation continue (CEFOC)

2000-2003  École supérieure d’éducateurs et d’éducatrices de l’enfance Diplôme_ESEDE

1999-2000  Expérience pré-professionnelle dans une crèche (poste d’aide-éducatrice)

1995-1999  École de commerce André-Chavanne (obtention de la maturité avec mention)

Mon parcours scolaire me semblait, à première vue, tout tracé. J’ai su très rapidement ce que je voulais faire, contrairement à nombre de mes camarades, et j’ai orienté mon projet dans ce sens.

Après l’école obligatoire, j’ai décidé de me rendre à l’école de commerce, car j’avais le sentiment que cette formation présentait l’avantage de mieux préparer un élève au monde du travail. En effet, une maturité commerciale permettait, en tout cas dans les années 1990, de pouvoir décrocher un job dans le secteur comptable ou bancaire. Je me suis dit que si je ne parvenais pas à entrer à l’école de la petite enfance (l’admission se faisait au moyen d’un concours, limitant la participation à trois fois), je pourrais a minima exercer un métier et ne pas être obligée de poursuivre un cursus académique non désiré.

Ainsi que je le développe dans la partie de mes expériences professionnelles (lire ici), j’ai tout d’abord souhaité travailler une année au sein d’une institution de la petite enfance, afin de m’assurer de la cohérence de mon choix.

Puis, j’avais en tête l’idée de pouvoir me perfectionner, après ma formation initiale d’éducatrice du jeune enfant, et me spécialiser en suivant une formation passerelle pour devenir éducatrice spécialisée. Le public des enfants porteurs de handicap ou à besoins spécifiques m’interpellait et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai suivi plusieurs stages durant ma formation pour confirmer cette tendance. J’ai également choisi un thème de travail de fin d’études en lien avec ce sujet (soutenance de mon mémoire de fin d’études). J’estimais que c’était un choix judicieux de commencer par m’intéresser à l’enfant dans sa globalité, avant de me pencher sur le domaine du particulier.

Malheureusement pour moi, à la fin de mes études, la possibilité offerte aux détenteurs de mon diplôme de suivre cette formation passerelle (en deux ans au lieu de trois) a cessé d’exister. Je n’ai donc pas eu le courage de reprendre tout un cursus et ai commencé à travailler.

Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai souhaité rester alerte et informée sur les évolutions rapides de la profession. Il est pour moi primordial de rester motivée et de rencontrer d’autres personnes du terrain afin de confronter sa vision du métier et en cela les formations continues sont essentielles. De plus, il est important de régulièrement réactiver ou activer de nouvelles compétences.

J’ai également suivi un CAS dans le domaine de la formation d’adultes afin de pouvoir suivre des stagiaires en formation sur le terrain. Ces échanges avec des personnes issues du monde académique sont aussi une excellente manière de poursuivre sa réflexion et d’avoir une prise de recul nécessaire sur sa pratique quotidienne.