Ce que j’aime ❤

Les voyages

Un premier long voyage en Amérique latine me laisse aujourd’hui encore un souvenir impérissable. A la fin de mes études, j’avais décidé de partir quelques mois, sac au dos, avant de m’installer dans ma vie professionnelle. Je suis partie pour devenir plus autonome et apprendre l’espagnol et je suis rentrée grandie et remplie de nouveaux questionnements. Une fois encore, pour moi s’interroger est éminemment positif puisque cela permet la remise en question et par conséquent une vision du monde en mouvement, dénuée de jugements.

Site inca Machu Picchu

Vue du Machu Picchu

Forte de toutes ces expériences, je suis rentrée en Suisse et ai dû me réadapter à ma vie quotidienne. Plus difficile qu’il n’y paraît et bien plus ardu que prévu. En effet,  une partie de moi se sentait révoltée de retrouver un univers que l’on pourrait qualifier de ouaté et protégé. Un monde où les valeurs sont davantage matérielles que dirigées vers la solidarité, le partage ou l’altruisme. Cela m’a pris du temps pour me sentir à nouveau intégrée. Peut-être était-ce dû à une peur irraisonnée de perdre ce sentiment et de finir par m’accommoder à nouveau de cette manière de percevoir le quotidien ? Fort heureusement, je n’ai jamais oublié cette impression que je garde aujourd’hui encore comme un cadeau. Cet éveil aux réalités de notre monde est primordial.

Culture

Je suis une personne de nature dynamique et très active. Je ne tiens pas vraiment en place et j’ai besoin d’être en activité. D’une nature curieuse, je suis enthousiaste à l’idée de découvrir et de m’enrichir de nouvelles connaissances, en particulier en ce qui concerne la culture. Évidemment, depuis que j’ai repris mes études, le temps dont je dispose s’est considérablement amoindri. J’ai donc dû me « résigner » à diminuer mes loisirs au profit de mes révisions. Comme je vois plutôt le verre à moitié plein, je me rends compte que la vie est aussi faite de silences, de pauses et qu’il est nécessaire de s’accorder du temps pour ne rien faire.

Atelier rien

Image de la conférence "Et si on jouait à rien"

Conférence

Cela me fait penser à un atelier que j’ai mis en place dans le cadre de mon dernier emploi en tant qu’éducatrice responsable d’un groupe d’enfants. J’avais assisté à une conférence organisée par la Ville de Genève qui s’est alors avérée révélatrice pour moi sur notre mode de vie (« Et si on jouait à rien ? » cahier pédagogique de la conférence).

Je me suis aperçue que les enfants ont très peu de temps libre et peu d’occasions pour s’ennuyer alors qu’il nous semble à tous évident que l’ennui peut être source de grande créativité. Sous l’impulsion d’une professionnelle ayant mis en place ce type d’ateliers au sein de son institution, j’ai décidé d’expérimenter à mon tour cette activité avec mes collègues et les enfants dont nous avions la charge.

Au début, j’ai rencontré beaucoup de réticences et d’interrogations : Comment allions-nous « justifier » cette inactivité auprès des parents, comment allaient réagir les enfants à l’absence de consignes, d’aménagement de l’espace, à tant de liberté ? Mon enthousiasme sans faille et cette expérience très positive à l’appui, j’ai pu convaincre ma direction et mon équipe de tester les ateliers « rien » sur quelques semaines, en expliquant bien que jouer avec rien ne signifie pas ne rien faire. La nuance est subtile mais primordiale pour comprendre le concept. Il ne s’agit pas de laisser les enfants à l’abandon, mais bien de les accompagner dans cette nouvelle approche du jeu. Au début, beaucoup de rires, de cris, de courses et d’agitation. Puis, au bout d’une vingtaine de minutes, apparait une accalmie avec des jeux plus élaborés, des échanges plus constructifs, et de vraies répercussions sur l’ensemble de la vie du groupe.

Cette expérience fut une totale réussite, à tel point que nous l’avons reconduite une deuxième année. Les parents ont même été invités à participer à ces ateliers pour observer les enfants jouer avec rien.

Aux dernières nouvelles, ces ateliers sont pratiqués par d’autres groupes au sein de cette institution et dans plusieurs structures du canton de Genève. J’ai également participé à la mise en place d’une formation à cette pédagogie alors que je faisais partie du comité du Centre d’études et de formation continue de Genève.

Une réussite dont je suis fière et qui va dans le sens de mes valeurs : prendre le temps de vivre, observer, être attentif à l’autre, co-construire, faire confiance, …

Marche

Pour me détendre, je marche beaucoup, dès que je peux. Un petit rayon de soleil et hop je décide de rentrer à pied de l’école (Carouge-Cornavin). J’aime également me balader au bord du Rhône, les couleurs étant particulièrement belles les jours d’automne. D’ailleurs, je me suis lancée pour la première fois de ma vie de genevoise à l’assaut de la cité lors de la célèbre course de l’Escalade. Avec une amie, nous avons fièrement porté les couleurs de la HEG pour l’occasion.

J’aime également me balader en montagne, plus particulièrement dans mon petit coin de paradis, à Morcles, petit village d’irréductibles montagnards où la nature ne cède pas aux assauts de la civilisation.

Vue sur le village de Morcles

Vue sur le village de Morcles

Lecture

Je suis également une férue de lecture, pratiquant cette évasion nécessaire et salutaire de préférence dans mon lit le soir avant d’aller me coucher.

Simplicité

Comme vous l’aurez peut-être perçu et imaginé, je suis une personne qui apprécie la nature, la simplicité, la franchise, l’humour ainsi que les petits et grands bonheurs du quotidien. J’aime être entourée des gens que j’aime et me qualifierais avant tout d’une grande épicurienne, passionnée par la vie.